L'histoire :
Le célèbre romancier Prétextat Tach est atteint du syndrome d’« Elzenveiverplatz », cancer des cartilages (il s’agit d’un nom de syndrome imaginaire, inventé par l’auteur), et n’a plus que deux mois à vivre. Aussitôt, nombre de journalistes s’empressent de recueillir auprès de Tach le témoignage qui tiendra lieu de scoop. Mais après les premières interviews, le lecteur s’aperçoit que Tach est un obèse mâtiné d’un misanthrope de la pire espèce, acerbe, intolérant, provocateur et misogyne, qui ne supporte en rien les questions qui lui sont posées sur sa vie privée et pousse l’audace jusqu’à diriger lui-même les débats et enfoncer ses victimes de la presse dans une mare d’écœurement. Ainsi, tous les entretiens tournent court, laissant sur leur faim les candidats au scoop, jusqu’à ce qu’une personne inconnue des précédents s’impose à son tour comme l’hôte d’infortune du romancier. Mais là, il s’agit d’une femme. Avant elle, les journalistes n’étaient que des hommes. Dès lors, l’entretien prend la forme d’un affrontement entre la journaliste et le lauréat du prix Nobel de littérature, où celle-ci va défier, dans un huis clos imprégné de mystères, la misogynie ordurière de Tach et parvenir à se faire accepter. Peu à peu, au fil des questions et des réponses, Tach se voit confronté aux démons de sa vie d’autrefois.
Ce que j'en ai pensé :
C'est la première fois que je lisais du Amélie Nothomb, et pour faire simple je n'ai pas aimé.
L'histoire se passe en huis clos, du coup, je trouve que ça manque de rythme.
Il n'y a pas d'action, je me suis ennuyée. Tout le rythme se passe dans les joutes verbales.
En plus, j'ai trouvé le style de l'écriture bien compliqué. Plusieurs fois j'ai relu des passages, la construction des phrases est alambiquée et le vocabulaire employé n'est pas des plus simples.
J'essaierai de lire un autre Amélie Nothomb, mais mon premier ressenti n'est pas des plus engageants.